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"L'infini. Des prairies bleues du ciel. Découvert. Comme un grand livre ouvert. Et la Terre. Cette bille éphémère. Qui prend quand l'étoile passe. Sa vraie place dans l'espace. Infini. Qui devant nous dévoile. Ses comètes. Ses planètes, ses étoiles. Et le ciel. Tel un rêve éternel. Où le temps même s'efface. Pour faire place à l'espace. Infini. Vers lequel nous allons. Pleins de joie. Sur les chevaux du vent. Le futur. L'aventure nous font face. Laisse-moi te conter. Il était une fois l'espace. Infini Dont nous sommes sentinelles. Symphonie. À portée de nos ailes. Harmonie. Dont jamais on n'se lasse. Tu verras. Viens prends place. Nous partons pour l'espace. Infini…" Voici comment débutait chaque épisodes de la série (Vous retrouvez l’audio du générique dans notre radio en haut à droite ).

L'histoire raconte l'affrontement de plusieurs grandes puissances galactiques (la Confédération d'Oméga, dont la Terre est membre, la république militaire de Cassiopée, dirigée par le général Le Teigneux, le Grand Ordinateur, sorte d'ordinateur super-puissant, à la tête d'une armée de robots) avec, en toile de fond, la rencontre d'une civilisation d'êtres super-puissants : Les Humanoïdes.
Le fil de l'histoire suit les aventures de Pierrot, fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette, et de son amie Psi, depuis leurs débuts dans la police d'Oméga jusqu'à leur participation dans le conflit majeur à la fin de la série.

La série d’Albert Barillé, pour les studios Procidis, fut diffusée à partir du 9 octobre 1982 sur FR3. Puis elle fut régulièrement rediffusée en France dans les années 80/90 sur FR3 puis ces dernières années sur ARTE. Cette série, destinée aux enfants, succède à la première du genre, intitulée « Il était une fois... l'Homme ». Elle reprend la quasi-totalité des personnages de cette dernière pour les transposer dans un décor et des scénarios de science-fiction. La série connue un succès mitigée à l’époque, avant de devenir culte aujourd’hui, car elle s’écartait de la série qui l’avait précédé en étant moins éducatif et tournée vers la fiction. De plus elle avait pour concurrence des séries qui marchaient très fort à l’époque comme Albator, Capitaine Flam, Goldorak (…). Cependant la série a marqué les esprits et reste réussit non seulement par les dessin d’Albert Barillé et ses idées (il reprenait des éléments historiques voir mythologique pour les transposer dans le futur) mais aussi par la chanson du générique chanté par Jean-Pierre Savelli (X-or, Goldorak…) et écrite par le grand compositeur Michel Legrand auxquels il faut ajouter les voix des personnages interprétés par Roger Carel (Isidore, Astérix, Winnie l’ourson), Gilles Laurent (la voix de Jayce dans « Jayce et les conquérants de la lumière »), Vincent Ropion (la voix de Nicky dans « Nicky Larson », Anthony dans « Candy »).

Albert Barillé produira d’autres séries avec : « Il était une fois la vie », « Il était une fois l’Amérique », « Il était une fois les explorateurs », « Il était une fois les découvreurs », « Il était une fois notre Terre » (cette dernière est beaucoup moins bien réussi trop moraliste et donneur de leçon pour les puristes). La série malgré les années et sa qualité graphique reste agréable à regarder aussi bien pour les plus jeunes qui l’a découvre que pour les adultes.